Revue de Presse

Extraits de la presse internationale

“Quel artiste,  ce Jacques L. nous surprend chaque fois qu’il nous présente ses œuvres,  toujours originales, pertinentes qui s’inscrivent dans un élan de critique sociale, qui perçoivent les enjeux de notre espace-temps.
Il faudrait que cet artiste soit plus reconnu, pour l’ensemble de sa création, j’aimerais le voir enfin s’afficher sur la place publique, ce qu’il mérite depuis longtemps.
Ensemble portons le sur le devant de la scène.”
Christophe Tourancheau., le 29 mars 2013 Une critique qui révèle la dimension socio-politique de l’œuvre, et a bien perçu qu’il s’agit d’un artiste politiquement engagé. Et quelle générosité dans cet appel à la solidarité pour promouvoir cet être sensible.  

« L’apologie du vide de Jacques L.
Le véritable talent de Jacques ., réside dans sa capacité à pouvoir construire du rien à partir du néant. Son œuvre incomparable, pour qui voudrait, pour le moins, faire preuve d’objectivité, est une véritable salutation au vide et à la vacuité. Deux éléments que cet inégalable artiste, à la réputation désormais internationale, pousse à son paroxysme. De ce rien Jacques L. le multiple par 3, et de ce 3 fois rien, il en fait rien de neuf.
Et encore, si ce plasticien à l’époustouflante polyvalence se contentait de créer de l’inexistence, comme il le fait d’ailleurs avec une facilité déconcertante, c’eut été déjà une grande largesse de sa part que de la réserver à ses intimes et à ses proches. Mais non, l’insatiable besoin de partage de cet être lumineux, l’amène a vouloir la faire savoir au plus grand nombre. Et ce n’est pas donné à tout le monde, même dans la si riche galaxie des artistes d’aujourd’hui, que de bluffer son public à ce point. Car il faut bien le reconnaitre, que ce soit en dessin, peinture, sculpture, ou même en  musique, tel un habile joueur de bilto, Jacques L., avec sa démarche en trompe l’œil est un maitre illusionniste. Car là où ne règne que le silence de ses non réalisations, l’artiste réussit, par des méthodes hypnotiques poussées et des techniques subliminales dont lui seul a le secret, à substituer chez son public la sensation et l’impression de surfer sur une gigantesque vague créatrice d’incalculables productions. Et là c’est précisément qu’il fait mouche à chaque fois, et qu’il réussit si bien son tour de force. En effet, par un étrange mais puissant phénomène de vases communiquants, Jacques L. induit de la sorte chez son interlocuteur, la persuasion qu’il est l’auteur prolifique de productions, mais dont tout le monde encore à ce jour ignore où elles se trouvent.
Cet apologie du néant, laquelle sans l’indéniable talent encore et toujours inégalé de Jacques L. ne serait que pure escroquerie, accède ici définitivement au rang d’œuvre d’art. Ce vide sidéral construit, avec autant de brillante constance depuis tant d’années par cet artiste atypique, marque à jamais de son éclat cette période de notre histoire de l’art contemporain.
Désormais nous ne pouvons qu’espérer, que puisant à la source intarissable de son inspiration, Jacques L. nous fasse encore longtemps profiter de cette démarche savamment sculptée dans l’éther de son imaginaire sans limite.
De façon à ce que l’esprit tranquille, il puisse retourner là d’où il vient, c’est à dire de nulle part. »
Christophe David., 23 Mars 2013 –> Bien, la profondeur existentielle de l’œuvre de l’artiste est clairement révélée. Pour le reste c’est une très bonne auto-critique, car les critiques d’art autant que les artistes n’ont-ils pas cette étrange capacité de faire “du rien à partir de rien » (je cite)? NDLR: si je l’écoute je n’ai plus qu’à me suicider, et à moi la gloire -posthume, c’est mieux que rien-..  

« En introduisant dans l’esthétique la dimension du « store vénitien », Jak L. questionne les limites de la liberté d’expression.
Ces « clips vidéos » sont une ode au dilettantisme assumé.
Il faut le voir (pour le croire) se démener comme un beau diable, ne lâchant rien de son inénarrable flegme bon enfant, s’invitant même chez la ménagère, il n’hésite pas à nous dévoiler sa musculature de calendrier pour mieux nous faire apprécier son sens inné de la mélodie et des rythmes binaires.
Artiste protéiforme, JL se moque des dérives d’une société post-industrielle abrutie d’images et de sons et change les choses de « l’intérieur ». »
Eric Marin pour NME, le 21 mars 2013 –> Très vivant, met en avant la dimension essentielle de l’artiste. Et le store vénitien est bien une clé pour comprendre l’œuvre; quelle clairvoyance ! NDLR: j’apprends que j’ai une musculature, ce que à quoi je ne croyais plus, un vrai bonheur.  

« J’vais pas m’fouler
C’est le titre de cette novatrice installation réalisée par un artiste connu et reconnu, bien cramponné au marché de l’art, le sous-titre étant Et quoi encore. Pour lui faire honneur ou faire semblant de lui faire honneur, moi aussi j’me suis pas foulé à me déplacer pour voir son exposition et encore moins à écrire ce papier. D’ailleurs, sans perdre une seconde, je prie comme un affreux athée pour que les lecteurs ne se foulent pas à lire cette critique, bonne pour le compost, et les encourage à la jeter de suite dans le caniveau, source de toute bonne presse. Cela dit, comment vais-je qualifier l’oeuvre de cet artiste ligérien, histoire de la (le), gonfler un peu. Dans un Art Press de quinze ans d’âge, soit le millénaire d’avant, ma lecture s’arrête net sur le mot postmoderne, parfait, ça m’arrange, j’vais pas m’fouler pour en savoir plus, je le prends. Territoire postmoderne, allez, on y va pour territoire postmoderne. C’est donc une installation dont la sensibilité territoriale s’inscrit dans l’esprit postmoderne de la fin du XX ième siècle, et je dirai même puisque la fin de ce siècle est derrière nous, que c’est une oeuvre néo postmoderne. Pour être précis mais pas forcément plus pointu, disons oeuvre néo postmoderne poussant le bouchon au-delà de la macula. Et finalement, pour être simple, disons une oeuvre néo postmoderne inscrite dans un terroir, plutôt que sur un territoire global. Je m’arrête là et vous invite à faire de même. Tout ce que je peux dire, c’est que La Poste, je connais bien, je sais même où elle est. La Poste, c’est une évidence pour tous, c’est vraiment moderne, toujours moderne, alors pourquoi ajouter moderne après poste, c’est stupide, et pourquoi pas moderneposte. D’autre part, je ne vois pas le rapport entre La Poste et le mouvement postmoderne, je ne vois pas non plus le rapport entre La Poste et le boulot de cet artiste (dont le paternel était un sacré poète), ni le rapport entre le boulot de cet artiste (dernier des voyageurs, du genre accroché à la roche, telle une bernicle bien à l’abri sous son chapeau chinois, bravant les marées, les tempêtes), et La Poste. Quand nous allons à La Poste, on sait où on va, on sait qui on va rencontrer, on sait où on met les pieds, ça c’est un territoire. Au fait, quel rapport entre : compost et postmoderne, là, je suis perdu, complètement perdu, et j’vais pas m’fouler pour comprendre. Quant au vernissage, (souvent la meilleure façon de ne rien voir, voir ou boire il faut choisir), Les Restos du Caviar assureront une soirée exceptionnelle, démentielle, hallucinante. Brouhaha garanti, avec débordements intellectuels libidineux pour celles et ceux qui jouiront de se retrouver entre gens s’imaginant bourrés de talent. Champagne et Caviar aidant, le temps d’une sénile ivresse collective, comdab on palabrera sur les rapports entre les tremblements la grande Finance Internationale et la Théorie du Chaos. Encenser, censurer, critiquer le monde de l’art contemporain, ce sol majeur du champ sociétal, ce territoire peureux, poreux, sera un jeu d’enfant pour ces hommes sans qualités. Oh là, stop, il me semble que j’en ai trop dit, et trop fait. C’est pas maintenant que j’vais m’fouler, d’autant que y a aucun trophée à la clé. »
Phil Masintosh, 21 mars 2013 —-> Excellente logorrhée verbale aïgue, tout à fait propre à m’inscrire dans le cadre néo-post-moderne de l’art contemporain, de quoi endormir doucement les collectionneurs et fonds institutionnels. L’esprit est là.. J’ai cependant cru discerner un certain j’m’enfoutisme.  

« Nos contemporains, trop souvent, ont choisi de troquer la pauvreté contre la misère  : misère de la commande, du public constitué et de la clientèle d’élus, misère des problématiques remâchées, de ce jargon d’expert qui leur tient lieu de pensée, misère, surtout, de continuer alors qu’on est tellement dénué de talent, et qu’on ne le sait que trop… Les contemporains évoqués, ce sont nos artistes, nos « créateurs », ceux qui ne cessent de trahir la liberté que le XIXéme & la modernité leur avaient offert – pour un misérable statut, pour quelques piécettes… On les voit s’affairer pendant les vernissages, sourire & saluer, ils ont leurs réseaux & des C.V. gras comme des cochons, ils connaissent à fond leur art : celui du dossier racoleur.
Jacques L. ne mange pas de ce pain-là ! »
Gilles Lopez., le 18 mars 2013 —-> Très bonne copie, bonne compréhension du sujet. On eusse aimé plus de flatteries, mais le ton vigoureux  valorise la radicalité de l’artiste, un bon point auprès des institutions qui veulent faire parler d’elle en se montrant (faussement) iconoclastes. NDLR: bien, je vais avoir un dossier de presse gras comme un cochon.  

“Cher ami,
Je trouve votre idée de ce concours admirable.
Je dois vous préciser cependant qu’étant actuellement fort occupé, je n’ai malheureusement pas le temps de m’adonner au plaisir de vous adresser une prose dithyrambique à votre égard.
Vous m’en voyez sincèrement désolé.
Sur ce, je vous souhaite un excellent week end, et très probablement à bientôt.”
Christophe David., le 2 mars 2013 —-> NDLR: euh… là, il y en a qui ne se cassent pas la tête et s’en sortent par une pirouette… celui-là je l’ai à l’œil…  

“Avez-vous découvert le vrai Jacques L. ? si ce n’est encore fait, je vous invite à découvrir le merveilleux, le fabuleux auto-portrait de l’artiste nous permettant enfin d’approcher au plus près, au plus vrai, notre Jacques L. tant admiré.
Qui n’a pas entendu ce nom, L., nom qui évoque, en premier lieu,  la solidité, la sécurité, l’infaillibilité. Puis une rupture, une fissure, une fragilité…
Nul doute, qu’aujourd’hui, nous parlerons d’une révélation artistique plus que d’un simple nom… Empressez-vous, surtout empressez vos oreilles qui ne demandent qu’une seule chose aujourd’hui : être réchauffées par le son rassurant de notre jeunesse.
Notre jeunesse, si belle jeunesse, son souvenir nous apporte sourires, rires et joies, ces souvenirs nous rappellent que nous sommes encore vivants. Plus vivantes que la vie, les chansons racées de Jacques, ses expériences dansées, la verve insolente, nous avons tous en nous un peu de Jacques L..
Dansons au rythme de sa musique, rêvons à la lecture de sa poésie, évadons nous à la contemplation des  traces photographiques, des moments de vie qu’il nous offre.
N’attendons plus, ça fait si longtemps déjà, CREER IS NOT A CRIME.”
Valérie Dubeau., le 2 mars 2013 —-> Très bien, de belles envolées, du lyrisme, une ode à l’artiste, une symphonie à la créAAAAAAAtivité, on atteint des sommets du genre.. NDLR: aurait pu parler par contre de la green creativity, ça m’aurait fait un plus pour avoir mes entrées dans le quartier de la création nantaise.  

“trop bien cette idée de concours!
bises”
Micha Deridder., 14 février 2013 —->Réponse tout à fait à côté de la question, mais vous pouvez refaire le devoir pour vous rattraper.  

“Bonjour M. L.,
je tenais à vous adresser mes vifs remerciements pour l’opportunité que vous nous donnez d’égayer nos longues soirées d’hiver par votre initiative délicieusement régressive. Afin de concourir avec les meilleures chances, je vous propose de prendre un café à l’ouverture des Rencontres de Sophie demain après-midi au lieu-dit unique.
Veuillez croire à l’expression de mon rire le plus sincère.”
Emmanuel Genaud., 13 février 2010 —->Très poli, très respectueux,  voici un critique bien aimable. Toutefois un développement eusse été le bienvenu. Et puis on n’est pas là pour rigoler !  

“Bravo”
Philippe Szechter., 11 février 2013 —-> Court, incisif, va à l’essentiel. Radicalité ou paresse ?  

“Try to be  Try to be  Try to be  Try to be Try to be Try to be Try to be Try to be Try to be Try to be Try to be Try to be Try to be  la plus belle !”
B&V, atelier Polyèdre, 10 février 2013 —->Why not ? un peu fantaisiste mais original.  

“Ah!Ah! Pas mal! Il faudra qu’on t’expose un jour.
Je me suis reconnu tout de suite en trois clics ; signe que y’a un talent. Bons croquis. On sent que y’a du plaisir.
Ben oui, Guy Debord, qu’est depuis tant de temps dans ce qui est l’à côté de mon lit (avec le Petit Prince et avec bien d’autres).
Ah! J’ai retrouvé ton bouquin sur Stefan Sweig. Mes poils se hérissent en
évoquant ce nom. Il m’a tant fait pleurer. Je peux donc te le rendre quand tu veux.
Abrazo”
Robert To, 31 janvier 2013 —->On a demandé une (bonne) critique, mais il y a trop de diversions. NDLR: merci de m’avoir ramené le bouquin au fait.  

“hello jakouille,
j’ aime bien ton travail, ton oeuvre, toi koi. bravo
-_-  keep it underground”
Bruno Prier., 29 janvier 2013 —-> Franc, direct, immédiat, mais trop affectif. Développer l’aspect analytique. NDLR: euh, Bruno, devant le public faut pas m’appeller jakouille ça fait pas sérieux, mais je te pardonne pour cette fois-ci.

Le concours

Ces articles de presse ont été rédigés de manière objective en réponse à cette offre de concours. Envoyez votre article et il sera peut-être mis en ligne.

Règlement du concours
– Les critiques devront être dithyrambiques, au minimum bassement flatteuses et totalement partiales.
– Elles devront faire référence à des concepts en vogue (territoire, porosité, etc…).
– Aucune critique ne sera admise, à moins que ça ne valorise l’artiste (ex : « cet homme est dangereux »).
– Les participants ne sont pas tenus de connaître l’œuvre de l’artiste, ce qui compte c’est l’a priori favorable.
– Les participants devront signer par leur nom ou pseudo habituels.
– Les participants devront dissimuler tout lien personnel avec l’artiste, à moins qu’ils ne soient eux-mêmes des notoriétés dans le monde de la culture.
– L’artiste se réserve le droit de rejeter toute critique qui lui déplaît.
– L’attribution des prix n’est pas clairement définie, mais ça pourra peut-être être l’occasion d’une bonne soirée de lancement du cercle des amis protecteurs de l’artiste.
– Durée du concours : on verra suivant divers facteurs, mais le plus tôt sera le mieux.
Les copies doivent être envoyées par mail à
———-> lautre
hat
———————–> lachutedesanges.com

Conseils aux participants :
– Chacun doit trouver son style : court et incisif, tonique et enthousiaste, long et compliqué, ennuyeux et soporifique, bassement flatteur, prétentieux, étalage de culture…
– Il est interdit de copier sur le voisin.
– Une petite invitation au bistrot augmente les chances d’être dans les nominés.
– Une petite invitation au restaurant (le soir c’est mieux, sinon ça fusille la sieste de l’après-midi)  augmente encore plus les chances d’être dans les nominés.
– Quelques mots sont (fortement) recommandés : talent, exceptionnel, majeur, novateur, post-moderne.
Et en vrac pour faire international (compréhension non exigée): workshop, investir, réinvestir, formes urbaines et architecturales, économiques et collaboratrices, culturelles et artistiques., green creativity, benchmark, transdisciplinarité, spill-over, pitche, pitcher, speed dating, co-construction, induire, le vivre-ensemble, cluster, territoire, mobilité urbaine, décloisonnement créatif, porosité, upperground, middleground, underground, morphologie urbaine, L’agglomération spatiale des industries culturelles, Gouvernance, Ecosystème pour la vie urbaine, Underconstructions, Observatoire bottom-up, Régénération créative, Economie des datas, Big Four, Living Lab, Economie territoriale de la connaissance, Prospective-action, Espace ouvert d’innovation de rupture, Manager sa créativité, Capabilité numérique, Big Data, Open data, Concept interactionniste, Slow Design, Precious food, Technologies de l’esprit, Dataviz, Empowerment, Restitution, openmind.