cquilui?

Electron libre iconoclaste du type sporadique éparpillé polymorphe hétérogène, être sensible et qu’on se devrait de ménager, un artiste qui manque d’air donc … autiste.
Son interrogation essentielle réside dans le rapport à l’objet produit, à la frontière du sensible et du social.
Adepte du détachement, du vide, de la sidération.

: : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : :
Sur le fond et la forme
« J’ai toujours eu des problèmes avec la forme :
j’ai toujours produit des bribes, des fragments, je m’essoufle vite.
A quoi bon formaliser les choses, à quoi bon les produire, pourquoi?
c’est pourquoi j’ai toujours repoussé les étapes de « production » de l’esprit.
et de plus cette grande paresse …
« Correspondances du secret » ( 2007)
: : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : :
On achève bien les œuvres…
« Une œuvre achevée est-elle une œuvre morte ? on peut considérer qu’une œuvre a deux vies :
une première vie qui va du début de la création de l’œuvre à l’achèvement final, soit la signature de l’artiste; une (des) deuxième(s) vie(s) qui sont recréation de l’œuvre par le spectateur. Dans le cas d’œuvres en live (performances, danse…) l’œuvre vit des vies simultanées , autant de vies qu’il y a d’interprètes + de spectateurs. »
Et peut-être une vie secrète quand personne ne la regarde…

Son « travail » (ceci dit pour faire sérieux, car l’artiste doit « travailler » pour s’inscrire dans la société marchande, il ne doit pas -pas trop- avoir l’air de s’amuser (auquel cas il ne pourrait prétendre à une quelconque considération ) et doit prendre l’air sérieux … si vous y comprenez qque chose faites-le moi savoir), évolue actuellement vers la concrétisation du concept (ouaf!).
Lent travail de conquête, quête d’identité, work in progress jusqu’à ce que mort s’ensuive. Les stigmates de l’artiste?

Pensées affectueuses
au conservatoire (piano) et aux école d’Architecture et des Beaux-Arts de Nantes, lieux fréquentés avec une certaine nonchalance. Et puis occupations diverses et variées, notamment (comme disent les avocats pour détourner l’attention du reste) accordeur de piano, allant jusqu’à même travailler dans la publicité et dans le monde sauvage du web, un exemple héroïque pour les jeunes générations, pour lequel il n’a même pas obtenu la La médaille de l’Ordre national du Mérite!!!! (SCANDAAAALE!).
[NDLR: si vous avez des médailles en stock envoyez-en lui quelques-une, ça le réconciliera avec la vie.]
Souvenirs émus
* 1980 : « Ceremony » avec Hubert Combes (Toulouse). Inspirés par la joyeuse musique de Joy Division, New Order, The Cure, Cabaret Voltaire… Concerts (notamment le Mirail à Toulouse, première partie de « Dau Al Set » organisé par Radio FMR )
* 1988 – 1995 : « Nô4096R » avec Philippe Erche (guitare) et François Marshall (Drums). Musique électro-industrielle d’inspiration Front 242. Quelques concerts / performances (entre autres maison des jeunes et de la culture de Magnan, organisé par « Verbe d’Etat » à Nice). Puis avec Philippe Erche (guitare) pour compositions plus persos.
* 1997 – 1999 : emporté par les lectures de MacLuhan entre autres, nuits blanches pour créer des installations Multimedia. Travail expérimental de recherche sur des interfaces (le No Clic, The Desk, le Mover, les E-files…). Expositions d’installations in Situ.
* (Textes, poèmes, chansons, « correspondances du secret » en cours).

Souvenir unique et anecdotique
2003 : un incident de parcours: encore une strate temporelle qui se délite

mon Palm V a définitivement planté, même après réinitialisation matérielle.
Mon backup sur mac me sauve de l’amnésie. Passionnant n’est-il pas?