Un triptyque à la manière japonaise.
Produit du hasard mécanique (historique) et de la nécessité phéromonale.
Ces tableaux-sculptures sont composés par des papillons mites attirés par les phéromones déposées sur des pièges, sous forme de bandes de papier de 59 mm / 197 mm.
On est mis en face de l’aléatoire, l’irrégularité de l’imprégnation du papier rentre en tension avec l’énergie du papillon qui cherche à s’échapper, déterminant son éloignement final du point d’atterrissage initial.
Un glissement lacanien convoque alors les mythes modernes, et induit une réflexion sur l’art en général, mettant en exergue la porosité des causes, de l’érotisme au hasard, du conditionnement au rite sacrificiel.
De la faible importance attribuée aux mites, de leur rélégation au prosaïsme
« Elle en fait des chichis pour une pauvre mite dans sa botte ! »
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La disposition en triptyque invoque une nature religieuse et fait référence aux états temporels simultanés de l’action écoulée