L’humain est pathétique. Entre la conscience de soi, des autres, sans préjuger du fondement de l’axiome de cette existence, de l’idée de l’univers, et de la conscience de sa finitude et de sa petitesse – immense dedans petit dehors – il y a là une tension irréductible.
Pour survivre à cet écartèlement constant plusieurs solutions:
Certains tentent de vider les autres de leur substance pour s’en emplir et se croire sauvés. Pervers narcissiques, capitaines d’industries,
D’autres Tentent de graver dans l’histoire des puissants, l’histoire de l’art, la Grande Histoire les traces de leur bref passage, marquant temporellement leur territoire temporel de leur urine sociale. Grands conquérants, artistes megalos, politiques laissant leur crotte lors de leur pouvoir suprême…
D’autres encore se battent de manière désespérée contre le vieillissement physique ou intellectuel et social. Piètres solutions, ravalement de surface, maquillage grotesque.